PRESS — 31/07/2025

Celia Meira, Directrice Marketing et Communication chez Ombria Algarve et membre du CSO Circle du BCSD Portugal, a partagé ses réflexions sur l’évolution du rôle duChief Sustainability Officer (CSO) dans un article pour Forbes Portugal.

Within “CSO to Be: The 5 Competencies for a New Generation of Collaborative Leadership”, Celia reflects on the growing importance of sustainability as a modern business essential rather than a ‘luxury extra’. 

Dans un article intitulé « CSO to Be : Les 5 compétences pour une nouvelle génération de leadership collaboratif », Celia souligne l’importance croissante de la durabilité comme priorité stratégique au sein des entreprises, et non plus comme un pilier séparé ou un simple « pourquoi pas ». 

Elle souligne que nous vivons dans une époque marquée par le changement climatique, la raréfaction des ressources, les inégalités sociales et l’évolution des réglementations, oú les entreprises sont sous pression non seulement pour s’adapter, mais aussi pour montrer le chemin à suivre avec vision et responsabilité. C’est ici que le rôle du Chief Sustainability Officer (CSO) devient crucial, nécessitant un mélange unique de pensée stratégique, de conscience globale et de leadership transformateur.

Alors que plus de la moitié des plus grandes entreprises mondiales disposent déjà d’un cadre au sein du personnel dédié à la durabilité, Celia souligne la nécessité de clarifier ce que fait réellement un CSO et quelles compétences sont requises pour exercer ce rôle efficacement. Bien au-delà de l’expertise ESG, selon elle, un CSO doit agir comme un « chef d’orchestre », reliant les départements, guidant les cultures et intégrant la raison d’être dans toute l’organisation.

Dans son article, Celia présente cinq compétences clés pour la prochaine génération de leaders en durabilité :

 


1. Pensée systémique et vision stratégique  
Un CSO doit intervenir dans tous les aspects de l’entreprise, en comprenant les relations complexes entre les départements, la chaîne de valeur et le contexte externe. Cela exige un esprit systémique et la capacité de connecter des fonctions traditionnellement indépendantes telles que les opérations, les ressources humaines, la finance et le marketing.

Elle cite Ombria Algarve comme étude de cas, où la construction régénérative, l’engagement communautaire et la conservation de la nature ont été intégrés dès le départ. Chez Ombria, la durabilité n’est pas un supplément mais un principe fondamental reflétant une vision holistique et à long terme que n’importe quel CSO doit avoir en mains. 
 


2. Maîtrise des enjeux ESG et apprentissage continu 
Avec l’évolution rapide des législations et des cadres ESG, les leaders en durabilité doivent rester informés des nouveautés, depuis la directive CSRD de l’UE jusqu’aux recommandations du TCFD. Plus qu’une connaissance technique, Celia insiste sur la capacité à traduire des réglementations complexes en stratégies concrètes qui génèrent un impact mesurable, transformant les obligations légales en opportunités réelles de différenciation concurrentielle.

 

3. Communication multidimensionnelle et influence
Un bon leadership repose sur une bonne communication. Un CSO doit être capable d’influencer à tous les niveaux de l’entreprise, des conseils d’administration aux communautés locales. Cela implique dès lors adapter son message face à son audience: aspects financiers pour les investisseurs, se baser sur les données pour les analystes, empathique et authentique pour les clients et les équipes. Pour conclure, toute communication faite en question de durabilité doit être exempte de greenwashing, et être effectivement fondée sur la transparence et utilisée comme un outil puissant pour bâtir la confiance et la valeur durable de la marque.

 

4. Innovation et collaboration
Selon Celia, la véritable innovation ne réside pas seulement dans la technologie, mais dans le courage de poser de meilleures questions et de co-créer de nouvelles solutions. Les CSO doivent encourager une culture d’expérimentation, d’ouverture et d’engagement multi-parties prenantes. Elle cite encore Ombria Algarve comme étant un exemple d’innovation en action, avec ses systèmes géothermiques, la réutilisation des eaux pluviales, la protection de la biodiversité et la mobilité électrique. Un modèle où la technologie sert la nature, et où la collaboration entre experts, communauté et leadership conduit à des résultats régénérateurs.

 

5. Équilibre entre raison d’être et performance 
La durabilité ne signifie pas sacrifier la performance financière. Au contraire, c’est un impératif stratégique. Une entreprise qui ne reste pas financièrement saine n’est pas durable. Et celle qui privilégie le profit au détriment des personnes et de la planète met en péril sa viabilité à long terme. Les leaders les plus efficaces sont ceux qui savent aligner raison d’être et performance, créant de la valeur non seulement pour les actionnaires, mais aussi pour les employés, les écosystèmes et les générations futures. Comme le rappelle Celia, l’avenir du leadership requiert cet équilibre. La durabilité n’est pas une mode passagère, mais le catalyseur pour des résultats plus solides, cohérents et résilients.

 

Le moment de diriger, c’est maintenant  
Les CSO ont le pouvoir de façonner un paysage entrepreneurial plus résilient, inclusif et tourné vers l’avenir, créant une valeur durable pour les personnes et la planète, et un futur plus prospère. Celia conclut son article en encourageant les CSO d’aujourd’hui à transformer la complexité en clarté et l’ambition en impact, toujours guidés par la responsabilité, la pensée systémique, la collaboration et l’apprentissage continu. 

 

Pour lire l’article complet

 

Forbes Portugal
Julliet 2025





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